quinta-feira, 24 de outubro de 2019

Ikoné sauve les meubles pour le LOSC face à Valence

Avec plus de 20 tirs contre 6, le LOSC a dominé son match face à Valence mais a dû s'en remettre à Ikoné dans le temps additionnel pour décrocher un match nul. Les hommes de Galtier restent néanmoins lanterne rouge du groupe H.

La leçon : Ce LOSC ne lâche pas

Des choix forts. En se passant des services de Bamba et Ikoné, remplacés par Araujo et Yazici, et en évoluant dans un 5-4-1 / 3-4-3 inédit, Christophe Galtier avait décidé de secouer le cocotier d'une équipe morose depuis plusieurs semaines, tout en répondant au style de jeu adverse. Et en a été récompensé, au bout du temps additionnel (95e), sur une superbe frappe sous la barre du joker de luxe Ikoné. Un point du nul en forme de moindre mal. Car si les Valenciens, loin d'être brillants ce mercredi, ont gardé quelque chose de leur précédent entraîneur Marcelino (renvoyé en trombe il y a quelques semaines), c'est la capacité à plier sans rompre et faire mal à l'adversaire au pire des moments. En effet, quand à la 63e minute l'équipe espagnole file en contre-attaque, le LOSC vit probablement sa période de domination la plus intense du match. Et quand la passe de Gameiro trouve Cherichev, qui conclut d'une frappe croisée sur laquelle Maignan n'est pas impérial, les hommes de Christophe Galtier peuvent légitimement ressentir une forme d'injustice. Car jusque-là, entre récupérations hautes et tentatives régulières d'inquiéter Cillessen, les Nordistes faisaient un match pas loin d'être parfait. Ne manquaient alors que les buts.
C'est bien là que le bât a blessé côté lillois. Dès qu'ils se trouvaient en situation intéressante, les Dogues s'essayaient à la frappe, avec une régularité dans le manque d'efficacité confinant à la caricature (27 frappes à 6). Parmi les tentatives les plus notables, on retiendra la tentative d'Araujo pas assez puissante dès le début de match (5e), deux têtes bien senties, sur corner au premier poteau, d'André (26e et 49e), la frappe puissante d'Osimhen (37e), Bamba puis Osimhen sans succès peu de temps avant le but d'Ikoné ; et surtout cette belle frappe enroulée sur la barre de Yazici (40e), qui aurait pu débloquer le match de belle manière bien plus tôt. L'expulsion de Diakhaby (84e) sera probablement anecdotique ; car c'est sur une énième tentative, la dernière, que le LOSC a sauvé un point à domicile.... et le fol espoir de sortir de ce groupe.

Le gagnant : Ikoné revient dans la course

Volontaires et percutants, Yazici et Araujo n'ont pas démérité du tout alors qu'ils remplaçaient la doublette critiquée – et critiquable, depuis le début de saison – Bamba-Ikoné. Mais les deux hommes n'ont pas su être décisifs et, surtout, ils sont les principaux symboles d'un LOSC qui n'a cessé de tenter sans réussite tout au long du match... ou presque : car la rentrée d'Ikoné a fait la différence, avec une belle frappe pour se chauffer (66e) et un but au bout du temps additionnel. L'international français, à défaut de revenir dans une grande forme, se montre décisif. Bon pour sa confiance personnelle, et pour celle que lui accordera son entraîneur.

Le perdant : Valence n'a rien tenté

Au vu de la physionomie du match, l'apprentissage reste douloureux pour Lille. Car Valence n'a que très peu proposé durant l'ensemble de la rencontre, et s'en sort bien avec le nul. Avec quatre points, les Espagnols n'ont pas su faire parler leur expérience et laissent l'Ajax et Chelsea s'échapper devant (six points chacun). Le nouvel entraîneur Albert Celades, dont la nomination avait déjà été critiquée par les supporters, n'a déjà plus beaucoup de temps devant lui afin d'amener une équipe au style de jeu largement perfectible en huitièmes de finale. La victoire au retour, dans deux semaines, semble impérative. Mais en seront-ils capables, au vu du contenu produit ce mercredi soir ? - E.S.

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