Un cauchemar pour Anthony Lopes. Alors qu'il voulait sûrement faire bonne impression devant le public du Benfica Lisbonne, lui, le Portugais, le portier de l'OL a été l'auteur d'une terrible erreur de relance pour offrir le but de la victoire à Pizzi à cinq minutes du terme (2-1). Et ce alors que Depay avait réussi à égaliser. Mais globalement, Lyon, et Rudi Garcia, auront énormément déçu. Les voilà troisièmes dans cette C1 après trois journées...
La leçon : Lyon s'enfonce
L'enfer est pavé de bonnes intentions. Pour son premier match de Ligue des champions sur le banc de l'OL, Rudi Garcia avait choisi de rompre avec le dernier dispositif aligné par Sylvinho en C1 et de prendre des risques. En apparence en tout cas. Alors que son prédécesseur avait titularisé les seuls Terrier et Depay en attaque, lors de la victoire à Leipzig (2-0), le nouveau coach des Gones a décidé de doubler le nombre de joueurs à vocation offensive, au coup d'envoi de ce déplacement au Portugal. Mais même si Terrier, Depay, Dembélé et Cornet formaient une ligne d'attaque qui devait profiter des espaces laissés par les montées des latéraux lisboètes, il aura fallu attendre longtemps, trop longtemps, soit l'égalisation de Depay sur un service de Dubois (1-1, 71e), pour voir cette tactique porter ses fruits.
Les centres de Dubois c’est la police écossaise : quand ils trouvent quelqu’un, c’est un Portugais
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Car malgré ces désirs offensifs louables, les joueurs de Jean-Michel Aulas se sont inclinés à l'Estadio da Luz (2-1), avec deux buts encaissés sur deux énormes erreurs défensives, le tout face à une équipe moyenne du Benfica. Dès les premiers instants de la rencontre, Rafa Silva profitait d'un flottement assez incroyable de la défense rhodanienne, où pas moins de six Lyonnais se sont faits éliminer par une passe de Cervi (1-0, 4e). Et même si Depay a réussi à redonner espoir à son équipe après l'heure de jeu, la boulette irréelle d'Anthony Lopes a définitivement scellé le sort de cette rencontre (2-1, 86e, voir plus bas).
Alors que les Lyonnais étaient opposés à des joueurs de Benfica pourtant en manque flagrant de confiance, et que la tactique de l'ancien coach de la Roma paraissait prometteuse, l'animation offensive et l'intensité proposées par ses joueurs n'étaient clairement pas à la hauteur, en tout cas pour espérer gagner. De quoi toujours plus inquiéter. Pas comptablement, puisque l'OL reste bien sûr dans le coup pour une qualification en huitièmes de finale alors qu'il reste trois matches. Mais c'est plutôt dans l'organisation sur le terrain et au niveau de la confiance collective que les doutes peuvent être nombreux. Et que dire, pour ne citer que lui, d'un Jeff Reine-Adélaïde entré en toute fin de rencontre et qui va commencer à se demander s'il a fait le bon choix cet été en rejoignant le Rhône...
Le gagnant : Gabriel Pires, le soldat
Le plus incroyable dans tout cela, c'est que le Benfica n'a pas eu à forcer son talent, ce n'est rien de le dire, pour remporter ce match. Il leur a suffi d'être solides, combattifs et solidaires pour profiter des bourdes françaises. Et dans le combat, l'effort et le don de soi, Gabriel Pires a été un exemple. Toujours rude dans les duels (3 duels aériens remportés en première période), en compensation constante pour ses latéraux et ses autres milieux, le récupérateur a été le symbole de la résilience de son équipe, clé de leur victoire du soir.
Le perdant : Le cauchemar d'Anthony Lopes
Quand un navire est dans la tempête, un homme se doit toujours de garder son calme pour rassurer les siens : le capitaine. Dans la tourmente lyonnaise, il était important que les cadres soient au rendez-vous, à commencer par Lopes, détenteur du brassard. Malheureusement pour lui, l'international portugais n'a pas montré l'exemple à ses partenaires. Alors que son équipe revenait dans le match, après avoir égalisé à 1-1 par Depay, et qu'on pouvait se dire que Lyon allait finir par l'emporter, le champion d'Europe en 2016 a complètement saboté les espoirs de l'OL à la 86e minute, en offrant à Pizzi, sur une relance à la main plein axe, un but qui a donné la victoire au Benfica. Tout ça chez lui, devant les siens. Terrible.
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