sexta-feira, 13 de abril de 2018

Football : le FC Metz s’offre un permis d’espérer



Grâce à une efficacité qu’on ne lui connaissait plus et un doublé de Nolan Roux, le FC Metz a enfin renoué avec la victoire, ce samedi, à Rennes (1-2). Les Messins bougent encore…


L’équipe rennaise avec qui les Messins avaient rendez-vous, ce samedi au Roazhon Park, n’est plus du tout la même que celle qui avait péniblement obtenu un petit point de suture le 9 décembre lors du match aller.
Non. Depuis, les Bretons ont pansé leurs plaies et rêvent désormais d’Europe pendant que le FC Metz s’accroche tant bien que mal à un miraculeux maintien… Autant dire que les hommes de Sabri Lamouchi étaient déterminés à ajouter la lanterne rouge à leur tableau de chasse. Et dès l’entame du match, ces intentions se traduisaient par un gros pressing et une volonté clairement affichée d’aller vers l’avant.
Avec Khazri dans le rôle de chef d’orchestre côté gauche. Les accélérations du milieu rennais faisaient des dégâts au sein d’une défense lorraine à nouveau remaniée. Mais, par deux fois, Selimovic contrariait les plans de l’ex-Messin Ismaïla Sarr (4e) puis d’André (17e). Malgré une maigre réaction à la suite d’un joli mouvement entre Mollet et Dossevi (13e) et un coup de tête de Roux (26e), le FC Metz peinait à sortir proprement les ballons et donc à créer le danger devant le but de Koubek.
Pour autant, les hommes de Frédéric Hantz semblaient mieux maîtriser les assauts rennais jusqu’à cette inspiration de Gourcuff qui offrait sur un plateau l’ouverture du score à Bourigeaud (1-0, 27e).
Un scénario bien trop connu cette saison. Mais, contrairement à la semaine dernière face à Lyon, Renaud Cohade et ses partenaires ne baissaient ni la tête, ni les bras. À l’image de ce centre de Mollet dévié vers son propre but par Gélin et finalement capté par Koubek (45e), les Grenats n’abdiquaient pas. Et ce fut sans aucun doute le sens de la causerie de Frédéric Hantz à la pause. En effet, dès la reprise, les Lorrains parvenaient à pointer le bout de leur nez dans le camp breton avec un soupçon de conviction supplémentaire.

Le doublé de Roux

Certainement animé de cette sensation qu’il y avait un coup à jouer d’autant que le Stade Rennais, lui, n’affichait plus sa sérénité initiale. Une aubaine pour le duo Dossevi-Roux. Le premier nommé, sur deux centres millimétrés, offrait ainsi deux nouvelles passes décisives à son attaquant qui égalisait d’abord d’un coup de tête rageur (1-1, 52e) avant de se jeter, du pied cette fois, pour inscrire son 14e but de la saison et permettre à son équipe de prendre les commandes du match (1-2, 57e). La mission des Lorrains était alors simple : entrer en résistance à l’image de ces interventions de Kawashima et Diagne face à Bourigeaud (75e, 90e) et, pour une fois, ne pas céder dans les derniers instants. À grand renfort de cette fameuse solidarité réclamée par leur entraîneur, les Messins sont, cette fois, allés au bout de leur idée. Ils s’offrent surtout un joli permis d’espérer.

Le film du match
4e : accélération de Khazri qui sert en retrait Sarr dont la frappe est contrée par Selimovic.
13e : joli mouvement entre Mollet et Dossevi dont la tentative manque de puissance.
17e : nouveau sauvetage de Selimovic dans la surface face à André.
22e : centre de Bensebaini devant le but. Bourigeaud se jette mais sa reprise passe au dessus.
27e : idéalement servi par Gourcuff, Bourigeaud, cette fois, cadre son coup de tête. Kawashima est battu (1-0).
45e : le centre de Mollet est contré par Gélin mais Kubek est attentif.
52e : Dossevi, coté gauche, centre au second poteau. Roux se jette et égalise d’un coup de tête rageur (1-1).
57e : copier-coller de l’égalisation messine, mais cette fois Roux met le pied pour donner l’avantage à son équipe (1-2).
75e : magnifique parade de Kawashima sur la tentative de Bourigeaud.
90e : Diagne se sacrifie pour détourner la frappe de Bourigeaud.

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