quinta-feira, 13 de fevereiro de 2020

William Saliba (Saint-Étienne) : « Il n'y a que trois ou quatre joueurs qui n'ont pas été blessés cette saison »

Avec la blessure de Zaydou Youssouf (genou), indisponible jusqu'à la fin de la saison, l'équipe de Claude Puel sera de nouveau amoindrie pour son quart de finale de Coupe de France à Nancy contre Épinal (N2), ce jeudi (21 heures).
La saison stéphanoise est une pénible procession scandée par les blessures. Cette semaine c'est le milieu défensif Zaydou Youssouf qui a quitté l'effectif jusqu'à la fin de saison, en raison d'une blessure au genou gauche (ligament latéral interne). Le dernier d'une interminable liste. « Il n'y a que trois ou quatre joueurs qui n'ont pas été blessés cette saison (*) », a constaté William Saliba ce mercredi après-midi en conférence de presse.
Fin novembre, le défenseur central faisait lui-même partie des onze éléments de l'effectif indisponibles (métatarse). Cette fois, ils seront six à ne pas pouvoir intégrer le groupe de Claude Puel pour le déplacement à Nancy, où l'ASSE rencontrera Épinal (N2) ce jeudi en quarts de finale de Coupe de France : Hamouma, Monnet-Paquet, Nordin, Khazri, Boudebouz et Youssouf, donc.
Ce dernier a été victime d'une rechute : « Une grave blessure au même endroit que celle qui l'avait laissé sur le flanc pendant quelques mois à Bordeaux. Il a eu une récidive, il y aura opération. Il a reçu un coup dessus mais ce n'est pas ça. Il se trouve qu'il ne trouvait pas son genou parfaitement stable, et même s'il ne ressentait pas de douleur il s'est fait ausculter par le chirurgien et son ligament est trop distendu. Il a été décidé de penser d'abord au joueur. »
« Qu'est-ce vous voulez que je vous dise ? Il y a peu de clubs qui ont fait autant de matches que nous »
L'entraîneur de l'ASSE refuse de lier cette cascade de pépins, qui a débuté avant son arrivée au club, à des failles dans la préparation de son équipe. « Quand il y a des blessures musculaires, on peut éventuellement se poser des questions, assène-t-il. Après quand ce sont des fractures au nez, à la main, au métatarse, c'est quand même problématique. Je veux bien qu'on essaie de chercher les noises, la petite bête. Mais je trouve quand même qu'on n'est pas épargnés. Je ne sais pas si c'est une saison comme ça mais ça ne sert à rien d'épiloguer, de revenir constamment dessus, de ressasser. On fera avec les joueurs valides. »
Et quand on insiste, il ajoute, dans un souffle : « Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Il y a peu de clubs qui ont fait autant de matches que nous. Saint-Étienne a très mal débuté, il y a eu une remise à niveau physique qui était intéressante, on a refait des matches qui étaient pleins sur le plan physique. Puis on a enchaîné tous les trois jours puis les joueurs se sont blessés, C'est un peu le manque d'équilibre. Quand vous avez quelques joueurs qui se blessent, vous avez tendance à tirer sur quelques autres et puis ça engage des blessures. C'est une mauvaise spirale. Je n'aime pas ce terme de fatalité, mais je préfère me concentrer sur les joueurs valides », qui seront chargés d'emmener les Verts en demi-finales de Coupe de France pour la première fois depuis la saison 2014-2015.
(*) Seuls Loïc Perrin, Harold Moukoudi, transféré en janvier à Middlesbrough, et Yvann Maçon, arrivé en janvier de Dunkerque (N), n'ont raté aucun match de L 1 sur blessure.

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