Que ce jeudi soir est décidément terrible pour les clubs de L1. Après l'élimination de Rennes quelques heures plus tôt, Saint-Étienne n'a pas pu redorer le blason français... Alors que Khazri et Camara avaient permis aux Verts de faire le break, les hommes de Puel ont été repris en fin de match...
La leçon : Saint-Étienne n'arrange pas son cas
À Oleksandria, alors qu'il avait concédé le nul à l'aller contre ces mêmes Ukrainiens, Saint-Étienne ne devait pas se louper. Le boulot a été fait pendant 83 minutes. Derrière, les Verts sont retombés dans leurs travers pour concéder un nul fâcheux (2-2). Pour son deuxième match européen sur le banc des Verts, Puel décidait d'aligner Beric en pointe, juste devant Khazri. Tout en continuant à faire logiquement confiance à Bouanga, auteur d'un grand match face à Monaco dimanche dernier. Les coéquipiers de Perrin prenaient la tête dès la première demi-heure et un penalty de Khazri qu'il avait lui-même provoqué (0-1, 24e). Juste avant, les joueurs stéphanois avaient subi deux grosses occasions adverses par l'intermédiaire de Banada. Heureusement, Ruffier sauvait son équipe par deux jolies parades. Au retour des vestiaires, la pression était mise par les locaux, mais, contre le cours du jeu, Saint-Étienne faisait le break grâce à Camara (0-2, 72e). Tout ça alors que l'entraîneur stéphanois venait de le faire entrer. Coaching gagnant, donc. Mais comme à son habitude, Saint-Étienne reculait. Les joueurs ukrainiens profitaient des espaces et rattrapaient leur retard en sept minutes (84e, 90e+1). Saint-Étienne ne perd pas, mais Saint-Étienne ne gagne pas. Comptablement, les Foréziens sont troisièmes de leur poule, à deux longueurs de Wolfsburg et de la deuxième place.
Le gagnant...perdant : Ruffier sauve son équipe
Il a tout bien fait, jusqu'à la dernière action où son dégagement était trop timide... Mais on a tendance à penser que si les Verts ne repartent pas d'Ukraine avec la défaite, c'est sans doute grâce à Ruffier. Par deux fois en première période, il réalisait deux parades décisives et permettait à son équipe de garder espoir. Malheureusement pour lui, sa défense ne l'a pas beaucoup aidé, surtout en fin de rencontre. En l'absence de Saliba (blessé jusqu'en 2020), la défense des Verts tremble. Inquiétant.
C'était écrit... Ruffier est responsable mais ce n'est pas le seul. Ballon perdu trop vite par Ahoulou. Zéro conservation, maîtrise des Verts. #oleasse
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Le perdant : Beric en manque de confiance
Beric n'a pas su mettre d'impact dans la défense ukrainienne. Même s'il a donné une passe-clé pour le penalty sur Khazri, il n'aura pas montré grand-chose ce jeudi soir. L'entrée de Camara, buteur grâce une superbe passe décisive de Bouanga, à sa place a fait la différence. Depuis l'arrivée de Claude Puel, Beric n'a pas énormément de jeu, et ce match ne va pas l'aider pour la suite. S'il veut rester dans les plans de l'entraîneur stéphanois, il va falloir montrer autre chose...
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