Grâce à un penalty de Salah à la toute première minute et à un but d'Origi en fin de rencontre, Liverpool a pris le meilleur sur Tottenham en finale (2-0) et remporté la sixième C1 de son histoire.
La leçon : Liverpool un peu plus dans l'histoire
Il ne fallait pas arriver en retard au Wanda Metropolitano, samedi soir pour cette finale 100% anglaise de Ligue des champions. Pas le temps de respirer, ni même de profiter de l'ambiance survoltée du stade de l'Atlético que Liverpool menait déjà au score. Bien lancé en profondeur dès la 28e seconde, Mané centrait et voyait Moussa Sissoko contrer la balle de la main dans la surface. Damir Skomina n'hésitait pas, penalty. Mohamed Salah ne tremblait pas et trompait Hugo Lloris (1-0, 2e). Malgré cette ouverture du score précoce, c'est Tottenham qui avait davantage le monopole du ballon, sans pour autant être suffisamment précis dans les dernières passes ou les derniers gestes pour inquiéter Alisson. Les hommes de Pochettino ne parvenaient pas à être véritablement dangereux, avec une seule frappe au compteur à la pause. Les tentatives étaient en revanche plus nombreuses du côté des Reds, emmenés par un Mohamed Salah bien en jambe, et perturbant la défense londonienne.
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Dans le rythme et le jeu, on ne parvenait pourtant pas à identifier un grand Liverpool. Les protégés de Klopp paraissaient inhibés. Seuls les latéraux, Alexander-Arnold et Robertson, se montraient particulièrement à leur avantage, solides défensivement et dangereux de par leurs centres. Le début de seconde période était clairement à l'avantage des partenaires d'Eriksen, qui prenaient en main cette finale. Liverpool se contentait de quelques tentatives par à-coups, comme cette énorme occasion de Milner à vingt minutes du terme (68e). Les longs ballons dans le dos de la défense se multipliaient de part et d'autre, en vain pour Tottenham, malgré un dernier quart d'heure animé. Les entrées en jeu de Lucas puis de Llorente faisaient du bien aux offensives des Londoniens, permettant à Alisson de montrer l'étendue de son talent. Une inefficacité sanctionnée par le héros de la demi-finale, Divock Origi, d'une belle frappe du gauche en toute fin de match (87e). Sixième Ligue des champions pour Liverpool !
Le gagnant : Jürgen Klopp, enfin
La quatrième est la bonne pour le technicien allemand. Après deux défaites en finale de Ligue des champions, avec Dortmund en 2013 et Liverpool en 2018, et une en finale de Ligue Europa avec les Reds en 2016, voilà Klopp qui triomphe enfin sur la scène européenne. Si la finale ne fut pas vraiment brillante de la part des partenaires d'Handerson, l'essentiel est ailleurs. Ce succès apparaît comme l'accomplissement de tout le travail mis en oeuvre par Klopp depuis son arrivée dans le nord de l'Angleterre. On retiendra forcément la demi-finale contre le Barça, et le come-back historique de ses hommes. Après une finale frustrante l'an passé et un titre de champion d'Angleterre perdu in-extremis cette saison, cette victoire vient récompenser une équipe à l'état d'esprit irréprochable dont le coach allemand est l'artisan principal. Encore un peu plus dans la légende de Liverpool...
Le perdant : Harry Kane, retour perdant
Il était l'homme le plus attendu du côté des Spurs. Tout juste de retour après 51 jours d'absence causés par une blessure à une cheville, Harry Kane était aligné d'entrée au détriment de Lucas, pourtant héros de la demi-finale à Amsterdam. Un vrai choix de la part de Mauricio Pochettino, et un choix perdant puisqu'on a peu vu l'attaquant anglais durant l'ensemble de la rencontre. Malgré une multitude de ballons aériens sur lesquels il était visé, il n'a jamais su se démarquer correctement et faire la différence face à la charnière Matip - Van Dijk. Les Spurs n'ont d'ailleurs été que rarement dangereux avant l'entrée de Lucas à l'heure de jeu, et Kane ne sera jamais parvenu durant ce match à mener efficacement le front de l'attaque de Tottenham. L'un des grandes déceptions de cette finale.
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